Le Centre de jour célèbre 25 années consacrées à améliorer la vie
Arlene Rudski compare aller au Centre de jour Saint-Margaret à passer une journée dans un spa : « Je m’amuse toute la journée, et je n’ai pas à penser à quoi que ce soit. Je reviens à mon domicile avec un esprit et un corps stimulés. Je fais des exercices sur une chaise, j’apprends des choses et les repas du midi sont très bons aussi. »
Le Centre de jour célèbre son 25e anniversaire cette année.
Sa mission consiste encore à aider les adultes plus âgé(e)s à maintenir leur indépendance tout en rehaussant la qualité de leur vie.
De plus, pendant que les client(e)s sont au Centre de jour, les personnes proches aidantes à domicile peuvent profiter d’un peu de répit.
Madame Rudski est une cliente du Centre de jour depuis deux ans.
Pour Diane Davis, qui fréquente le Centre de jour depuis quatre ans : « C’est quelque chose que j’envisage avec plaisir. Les exercices me font bouger. Le personnel est fantastique. Ces personnes transforment ma journée. »
Le Centre de jour Saint-Margaret, qui accepte de nouveaux(elles) client(e)s, propose de la musicothérapie et de l’art-thérapie, de la pâtisserie, des exercices ainsi que des sorties en groupe, des séances de discussion et d’autres activités.
Mark Lovell, qui est un client du Centre de jour depuis le mois de mars, aime l’élément de surprise. « Il y a les activités habituelles, comme la physiothérapie et des exercices, mais soudainement quelqu’un vous demande ce que vous pensez des mariages arrangés, ce qui vous incite à participer à la discussion, au débat, et à réfléchir. C’est ce que j’aime. »
Madame Davis aime également les débats.
Pendant les séances d’art, elle fabrique des bracelets qui sont ensuite vendus à la Boutique trésors. La Boutique, située dans le hall d’entrée du Centre d’hébergement Saint-Margaret, est ouverte au public une journée par semaine.
Les amigurumis de Susan Wight sont également vendus à la Boutique. Madame Rudski tient sur ses genoux un animal crocheté par Madame Wight.
« J’aime venir ici parce que je ne suis pas seule », explique doucement Madame Wight. « Cela me ne dérange pas d’être seule à mon domicile, mais je n’aime pas être esseulée. C’est très différent. Je me suis fait plusieurs ami(e)s, et comme je n’aie pour ainsi dire pas de famille, ces personnes sont devenues ma famille, toutes les personnes qui sont ici. »
Madame Wight apprend au professeur d’art à faire du crochet.
« J’ai toujours un sentiment de sécurité lorsque je suis ici, quoi qu’il arrive », souligne Monsieur Lovell, qui dit que son activité préférée au Centre de jour est le club de lecture, au cours duquel les récits sont interprétés et analysés.
« C’est toujours un plaisir de voir d’autres personnes débattre leurs différents points de vue », explique-t-il. « Vous avez votre idée et soudainement, vous remettez les choses en question; ce genre de discussion est très utile, très agréable. »
Elizabeth Mourelatos est éducatrice au Centre de jour Saint-Margaret depuis son ouverture, en 1999, « Nous sommes l’un des seuls Centres de jour au Québec qui a réussi à rester ouvert malgré les rénovations, les changements répétés de direction et la pandémie. Nous avons tenu bon, à tous les niveaux, pour continuer à offrir ce genre de service à notre clientèle, des personnes d’un groupe d’âge qui est malheureusement trop souvent oublié en Amérique du Nord. »
Soyez assuré que personne n’est oublié au Centre de jour Saint-Margaret.
« Ici, tout est fait avec un sens de l’humour », ajoute Madame Rudski. « Cela nous fait rire, c’est léger. C’est agréable. Nous venons ici en souriant et en riant, et nous repartons en souriant et en riant. Nous passons une bonne journée et rentrons à notre domicile revigoré(e)s. »
Nous devrions tous avoir cette chance.